samedi 8 septembre 2007

Don't Cry for Me, Argentina!

BELLE SOIREE A GELA TTIKI! pour l'ambiance et les tapas de Véronique et Jean Jacques, mais......
La grande désillusion sur les bancs des supporters qui se sont réunis nombreux, ce soir à Gela Ttiki à Bayonne: Les Pumas d'Argentine ont frappé un grand coup dans ce Mondial en dominant le XV de France lors du match d'ouverture, 17-12.
Depuis qu'ils ont pris connaissance du calendrier du Mondial et de cette affiche France-Argentine au Stade de France, les Pumas y ont cru. Et ils ont eu raison. Avec pour eux un bilan très positif de quatre victoires en cinq rencontres, les Argentins avaient déjà démontré qu'ils avaient les clés pour embrouiller le jeu tricolore.
Pourtant, cette semaine encore, avec la cascade de blessés qui a affecté leur effectif, mais surtout les piètres matchs de préparation du mois d'août, ils étaient peu nombreux chez les bookmakers à oser mettre un billet sur Pichot et les siens.
Ceux qui ont fait ce pari fou sont ce soir riches ! Et ils n'ont pas eu à attendre longtemps avant de savoir qu'ils allaient décrocher le jackpot. En effet, dès les hymnes, la grinta était bien du côté des Pumas. Les larmes de Ledesma, le visage volontaire de Pichot, la détermination générale de ces 22 joueurs... Tous les ingrédients y étaient pour réaliser l'exploit attendu et espéré.
Loffreda, manitou argentin
Filous, à la limite du tolérable parfois - voire même souvent -, combatifs de tous les instants, les Argentins ont mené leur partie d'une main de maître, étouffant toute velléité venant du camp adverse. Donnant le tournis à ceux qui osaient se placer sous les chandelles de Contepomi et Hernandez.
Marcelo Loffreda, le manitou argentin, l'avait annoncé dès le mois d'août : ses joueurs ne montreraient pas tout lors des trois matchs de préparation, histoire d'en garder sous la pédale en vue du match face aux Français. Le constat s'impose : ils ont réussi à brouiller les pistes. Tant et si bien que tout le monde croyait finalement que les Argentins n'étaient tout simplement pas prêts.
La surprise du match d'ouverture n'en est que plus grande. La joie d'Agustin Pichot, guide des Argentins, considérable. Une image restera encore longtemps dans les esprits. Laquelle ? Pas celle de l'essai de Corleto qui a crucifié les Français. Non. Celle d'un groupe solide et solidaire qui exultait à dix minutes de la fin quand l'arbitre M. Spreadbury leur accordait une pénalité. Cette image là, d'un Pichot le nez haut et fier, les cheveux bien mis en arrière, un léger sourire de satisfaction sur les lèvres. La sérénité de celui qui voit la victoire arriver. La fierté d'être le capitaine d'une équipe d'Argentine qui pour la première fois de son histoire remporte un match d'ouverture de Mondial.
Ils ont rêvé de ce match depuis des mois, de cette victoire sur le XV de France aussi. Ils l'ont fait.
NOS PROCHAINS RENDEZ VOUS A LA PENA GELA TTIKI:
Vendredi 14 septembre: Angleterre/Afrique du Sud à 21 heures
Dimanche 16 septembre: France/Namibie à 21 heures
RESULTATS